Les recettes de Manu... pour cuisiner les fèves

Manu cette semaine nous a livré quelques recettes pour cuisiner et apprécier les fèves :

- Les manger crues, avec du beurre salé et du pain.

- Les ébouillanter, puis les saisir à l'huile d'olive.

- Les faire cuire puis les écraser, rajouter de l'ail et mettre le tout sur des tranches de pain grillé.

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D'autres idées ? N'hésitez pas à nous les faire partager !!

Mais les fèves, d'où viennent-elles ?

Les fèves apparaissent très tôt dans les cultures et l'alimentation, surtout dans les régions méditérranéennes et au nord de l'Afrique. Ce légume est employé en accompagnement de bouillées, porées et autres soupes de légumes. Elle sera la seule légumineuse connue en Europe avant l'arrivée du haricot. La fève est aussi connue dans les régions d'Asie, et elle sera importée aux Amériques grâce à différents explorateurs.

La fève a une grande symbolique : dans l'Antiquité de nombreuses civilisations y voyait un signe de réincarnation (dû à sa forme d'embryon). Les Egyptiens enterraient leurs morts dans des champs de fèves (qui étaient pour eux des âmes pouvant aider les défunts dans leur voyage), tandis que les Romains se servaient des fèves pour voter : les fèves blanches étaient favorables, les noires représentaient une condamnation. Par ailleurs, il est aussi indiqué que ces fèves, toujours par leur forme, indiquaient la fécondité, et étaient donc offertes ou mangées sous des formes diverses lors des mariages.

Enfin, la fève comme légume serait aussi à l'origine de la fève connue actuellement dans la galette des rois. Et cette tradition remonte au temps des Romains et des fêtes Saturnales. Ces fêtes permettaient l'élection d'un roi d'un jour (celui qui tirait la fameuse fève), qui était souvent issu d'un milieu pauvre et pouvait ce jour là réaliser ses désirs, avant de revenir à sa condition première. Les fèves sont donc déjà un moyen de tirer au sort un roi. Phénomène repris et développé au cours des siècles et sous des formes variées (dans les monastères avec les gateaux de pain, lors des solstices d'hiver etc.). En tous les cas elles sont symbole de passage, de renouveau et de prospérité.